Mercredi 26 avril 2023

En 2021, la 15e édition de la Transat en double, course transatlantique historique du circuit Figaro Beneteau, voyait s’imposer un binôme de bizuths franco-suisse, qui signait même un nouveau record sur l’épreuve après 18 jours 05 heures 08 minutes et 03 secondes de mer. Deux ans plus tard, Nils Palmieri, alors skipper de Teamwork, se souvient d’une arrivée festive et pleine d’émotions. 

Lundi 31 mai 2021, à 00h08 (heure de métropole). « Ce que je retiens de cette victoire, c’est avant tout l’arrivée ! C’était exceptionnel, avec Julien, nous sommes arrivés un dimanche après-midi et il y avait énormément de bateaux sur l’eau. Nous devions remonter un petit estuaire pour atteindre la ligne d’arrivée et à un moment donné, nous n’arrivions même plus à accéder à la ligne. Nous avons dû slalomer à travers les bateaux qui étaient au mouillage, c’était un truc complètement dingue ! Je ne sais pas si ça s’était déjà vu auparavant. C’était vraiment un moment fabuleux, l’ambiance était incroyable. Avec en plus le contexte post-Covid qui a dû jouer aussi, car ça devait être la première course au large organisée depuis un moment.

La seule course transatlantique à armes égales 

Lorsque j’ai proposé à Julien de faire la course avec moi, nous avons spécifiquement travaillé avec cet objectif en tête. Je pense d’ailleurs que nous avions un des bateaux les mieux préparés. Nous avons travaillé sur énormément de paramètres, y compris sur le matériel et le confort à bord. Il y a d’ailleurs certains des concurrents de cette année qui m’ont appelé afin d’avoir des conseils par rapport à ce que nous avions mis en oeuvre avec Julien, dans le but d’optimiser encore la performance de leur bateau. Remporter la Transat en double en figaro est vraiment quelque chose de fort. C’est la seule course transatlantique qui se fasse en monotypie, à armes égales, et c’est ce qui la rend si unique. »

Photos © Alexis Courcoux

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