DATE DE NAISSANCE : 28 septembre 1990
PORT D'ATTACHE : Lorient
PROFESSION : Electronicien
BATEAU : YC Saint Lunaire
Hugo Dhallenne est de cette veine de marins qui se sont forgés seuls, au fil des croisières familiales et de diverses expériences sur des supports variés. Né à Saint Malo, fils d’un ancien équipier d’Eric Tabarly, c’est naturellement vers la mer que sa vie se tourne et qu’il se passionne pour la voile dès son plus jeune âge. Formule18, Diam24, Class40 ou encore Multi50, Hugo touche à tout et navigue autant que possible en parallèle de ses études en électronique marine. Un bagage technique qui l’amène à travailler aux côtés de coureurs au large tels que Maxime Sorel, Louis Burton, Thibaut Vauchel-Camus, Luke Berry et autres skippers de Class40 et propriétaires d’IRC. C’est cette triple casquette d’entrepreneur-technicien-navigateur qui lui permettra de franchir le pas lorsqu’en 2017, alors en mission sur la construction d’un bateau à Dubaï, il a le déclic : « Il est temps de me faire plaisir ». Et pour tenter sa chance, c’est dans l’aventure de la Classe Mini qu’il se lance.
Début 2019, Hugo fait donc l’acquisition d’un Maxi 6.50, bateau de série dernier cri de la classe des plus petits voiliers de course hauturière. Et d’entrée, le Malouin frappe fort en enchaînant les podiums dès sa première saison, avant de confirmer en 2020 puis de signer trois victoires sur quatre courses en 2021. Le ton est donné, Hugo sera incontestablement l’un des marins à surveiller de (très) près en vue de la 23e édition de l’épreuve reine du circuit : la Mini Transat. Ce statut de favori, Hugo ne s’en préoccupe que peu et préfère rester fidèle à lui-même, discret et concentré sur sa navigation, « l’esprit léger, sans pression ». La marque des plus grands, déjà, qu’il apposera encore davantage en s’imposant de façon magistrale au terme d’une seconde étape, durant laquelle il aura fait preuve d’une remarquable maîtrise, mais aussi et surtout d’un niveau d’engagement physique et mental hors-normes. « J’ai donné, donné et donné jusqu’au bout » confirmera-t-il à l’arrivée, l’esprit déjà tourné vers l’avenir. Car il le sait déjà, « la Mini Transat est une première marche en solitaire au large » et Hugo rêve plus grand, plus loin, avec la Classe Figaro Beneteau et sa légendaire Solitaire du Figaro comme prochain défi à relever.
Crédits photos : Lomano Takasi (Portrait)
Vincent Olivaud (Bateau)