Dimanche 9 juillet 2023

Inscrit sur le Tour de Bretagne à la Voile 2023, le Figaro Beneteau 3 n°2, piloté par Pierre Daniellot et Benoît Tuduri, représente le Team Vendée Formation. Avec déjà un Tour de Bretagne à son actif en tant que co-skipper de Charlotte Yven (actuelle Skipper Macif), Pierre Daniellot a intégré la structure vendéenne en 2017 à avoir quitté Tahiti pour arriver en France, pendant que Benoît Tuduri créait son école de voile en méditerranée. Tous deux figaristes cette saison avec l’objectif d’un classement bizuth sur la Solitaire du Figaro, ces navigateurs espèrent bien parfaire leur expérience sur cette utlime épreuve en double du calendrier et se mesurer aux tenors du circuit professionnel qu’ils entendent bien concurrencer les saisons à venir.

Pierre Daniellot :

« Benoit a intégré le Team Vendée Formation cette année en lançant son projet. On s’entend très bien et on s’est vite dit que l’occasion de faire ce Tour de Bretagne ensemble en gardant l’esprit Team Vendée était une belle idée. C’est une parenthèse en double avant de se suivre, en tant que concurrents, sur la Solo Guy Cotten et la Solitaire du Figaro. Ça match très bien entre nous, l’entente est très bonne à bord. On envisage de faire notre saison double ensemble l’année prochaine. On a chacun nos façons de faire, on échange beaucoup et on sait s’adapter à l’autre, ça fait toute notre complémentarité. On a deux approches différentes, Benoit fait de la voile depuis 2017, il a créé une école de voile mais ne s’est lancé que cette année sur le circuit professionnel. J’ai vécu quant à moi toute ma vie sur un bateau, je ne suis arrivé en France qu’il y a 3 ans pour me lancer dans la voile. J’ai de suite intégré le Team Vendée Formation, j’ai saisi les opportunités que je rencontrais pour me lancer sur le circuit et grâce à eux, j’ai pu faire 2 Sardinha Cup et un Tour de Bretagne avec Charlotte Yven. »

Benoît Tuduri :

« On est tous les deux navigateurs au sein du Team Vendée Formation, une petite structure qui n’accueille que nous en Figaro et un skipper en Mini 6.50. On s’entraine toute l’année ensemble, chacun sur son bateau à se tirer la bourre, on est très autonomes, on n’a pas d’entraineur. On essaye d’analyser et de trouver des solutions entre nous. Assez vite, on a eu l’idée de faire ce Tour de Bretagne ensemble, on s’est dit que ça ne pouvait que bien marcher sur un même bateau. On s’est entraîné sur le convoyage pour Saint-Quay-Portrieux, notre premier en situation réelle. Globalement, on est sur la même longueur d’onde. On est bons en manœuvres, notre point fort c’est la brise, ce qu’on n’a pas sur le Tour de Bretagne malheureusement ! On manque aussi de confiance, on est encore influencé par le choix des autres, mais on apprend, on expérimente ! Après le Tour de Bretagne, on rentre en chantier de bateau. Guillaume Avrilla, notre préparateur, nous accompagne sur les grosses courses, mais on prépare nos bateaux seuls le reste de l’année. On va essayer d’avoir nos bateaux fiables avant la Solo Guy Cotten en vue de La Solitaire. »

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